10 bonnes raisons de maintenir le CAAPE sur place le matin et à midi

Publié le par Jean-François THOMAS

Les Parents d’Élèves des Écoles Maternelle et Élémentaire

Jules Ferry - VERDUN

I.      les effectifs de fréquentation sont en réalité nettement plus élevés qu’annoncés :

16 enfants sur les 22 inscrits ont fréquenté à un moment ou un autre le CAAPE.

Entre six et huit enfants le fréquentent couramment le matin.

Entre sept et neuf enfants le fréquentent couramment à midi.

 

II.    Le caractère irrégulier des effectifs est inhérent au service. C’est une possibilité qui existe et qui permet d’harmoniser les horaires de travail des parents avec les horaires, plus larges, du CAAPE. En outre, c’est un service dont la plupart des parents usent pour des durées très faibles : 20 à 30 minutes par créneau horaire en moyenne.

 

III.  Nous payons les mêmes impôts qu’au Faubourg, à Glorieux, en Centre Ville,
nous voulons simplement l’égalité des chances pour nos enfants. Nous voulons les mêmes services que dans les autres écoles. Déjà que l’école maternelle Jules Ferry est la seule école sans cantine de Verdun. Et qu’il est inenvisageable décemment d’envoyer des enfants de 2 à 5 ans faire 1,3 kms à pieds pour manger dans un self service avec des ados.

 

IV. En cours d’année scolaire, tout le monde a organisé son fonctionnement pour la durée de l’année scolaire. Il est déjà difficile de trouver une assistante maternelle pour faire de l’accueil périscolaire (quasiment impossible pour une fratrie). Elles ont à 99% déjà bouclé leur organisation annuelle. Changer en dix jours d’organisation est simplement impossible pour bon nombre d’entre nous.

 

V.   Pour inscrire les enfants au CAAPE, il faut que les deux parents travaillent.
En supprimant l’accueil le temps de midi, comment feront les parents ?  Tout le monde n’a pas des employeurs qui peuvent donner de la souplesse pour pouvoir venir chaque jour à 11h45 et reprendre après 13h45. La possibilité de venir chercher les enfants après 12h permet de compenser l’absence de cantine.

 

VI. L’école Jules FERRY est l’école de notre quartier et lui donne de la vie et de l’animation : fêtes de l’école, Carnaval et défilé dans les rues, Entrées / sorties d’école, Animations diverses… C’est aussi pour çà et pour les services que  certains d’entre nous se sont portés acquéreur de domiciles dans ce quartier de Verdun.

 

VII.    Dès le premier jour, un enfant a chu dans un bus (CAAPE de Porte de France). Quelles conditions de sécurité pour des enfants de 2 à 5 ans pour voyager, sans ceinture de sécurité, en même temps que de grands adolescents ou adultes (qui fréquentent le bus pour aller aux lycées ou au collège) ?

 

VIII.  Comment pouvons-nous annoncer à nos enfants que leurs habitudes seront soudainement rompues ? Nos enfants sont socialisés dans  leur école, ils ont tissés des liens affectifs et émotionnels avec leurs camarades de classe, les locaux… L’annonce soudaine de cette décision ne nous permet même pas de travailler avec eux pour les préparer émotionnellement et psychologiquement à un changement de lieux, d’interlocuteurs et d’environnement.

 

IX.  Qu’en est-il de l’économie pour la Ville ?

 

a.       Le service n’est pas gratuit, nous le payons.

b.      Les frais de déplacement en bus n’existaient pas avant et sont maintenant imputables au service.

c.       Les besoins en personnel sont les mêmes qu’avant la mesure pour le matin, au détail près qu’en fonction des horaires de bus, le service est en réalité réduit.

d.      La seule économie serait la suppression du service le midi : suppression de 1,25 heures de travail par jour, pour 4 jours par semaines pour une année scolaire (36 semaines) soit 11,2% d’un temps plein. Et encore faut il rappeler que le coût horaire est minime (catégorie C) et que les parents paient le service.

 

X.    Pour le bien-être des enfants, il semble difficile pour des petits de se déshabiller puis s'habiller, puis marcher, rester dehors pour attendre le bus (surtout par mauvais temps), prendre le bus, marcher pour 10 minutes…

 

 

 

 

 

Publié dans jf.thomas

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