Intercommunalité : méthode nouvelle pour avenir nouveau

Publié le par Jean-François THOMAS

Nous sommes à l’aube d’une semaine importante pour l’intercommunalité dans le verdunois.

Importante pour trois raisons :

-        Le texte est toujours au Sénat. Comme on pouvait s’y attendre, l’article issu de l’amendement de Jean-Louis DUMONT à l’Assemblée Nationale en 1ère lecture a été proposé à la suppression par la commission des lois du Sénat. Comme on pouvait s’y attendre ? Oui.  Il ne s’agit pas d’une question droite gauche, sur ce sujet cela n’aurait aucun sens. Il s’agit juste d’un point de droit. On répond à une dérogation prévue par la Loi par une exception temporaire dans un véhicule législatif par rattachement. La position de la commission des lois est juridiquement cohérente. Politiquement, ce qui est surtout surprenant, c’est que le Sénat, l’Assemblée des Territoires constitutionnellement, remette en cause ce qui a été voté sur ce sujet à l’unanimité par l’Assemblée Nationale.

Dès lors, le plus simple serait que l’amendement de Gérard Longuet soit adopté, ce qui permettrait d’avoir un texte identique, voté conforme, entre les deux assemblées. Et ainsi mettre un terme au jeu des navettes.

 

-        Le 13 au soir, le groupe interco du verdunois rencontrera les présidents des codecoms appelées à fusionner, ainsi que les maires des communes de plus de 3 000 habitants, avec leurs services s’ils le souhaitent. Pas par ostracisme envers les petites communes, ce serait ignorer tout le travail que nous avons pu accomplir jusqu’ici.

Mais simplement, parce que ces communes ont des services et qu’elles représentent un poids certain dans l’interco future.

 

-        A l’issue de cette réunion, notre proposition de statuts, de préambule et d’annexe sera éventuellement amendée, et adressée à l’ensemble des maires du futur périmètre. Ils seront invités pour en débattre le 28 mars prochain, et ils pourront venir avec des élus communaux s’ils le souhaitent.

 

Il est clair que prendre le temps de concerter, d’échanger et de coconstruire semble en dérouter certains.

 

Mais demain, dans une interco élargi, il faudra que toutes et tous se fassent à une nouvelle manière de travailler et à une participation accrue des territoires.

 

C’est notre conviction, dans notre groupe de 12 élus qui n’avons d’autre légitimité que celle d’être élu, concernés par le sujet et d’avoir la volonté farouche de faire aboutir au nom de l’intérêt général ce chantier majeur pour le Verdunois.

 

C’est notre volonté partagée de déverrouiller une situation bloquée depuis plus d’une décennie, et de préparer l’avenir.

Publié dans Intercommunalité

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article